Interview Erdogan Atalay

Interview Erdogan Atalay Spéciale 10 ans publiée par Teleschau et traduite par nos soins.


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Teleschau : Vous êtes le pilier de la série. Pouvez vous encore mener une vie sans " Alarm Für Cobra 11 " ?

Erdogan : Le personnage de Semir est un grand élément de ma vie. C'est d'une part merveilleux, parceque le rôle permet certaines libertés. Mais c'est toutefois problématique pour d'autres productions parcequ'on est fixé sur ce personnage. C'est sans aucun doute une affaire à double tranchant.

Teleschau : Ca sonne un peu mélancolique.

Erdogan : Nan, j'aime mon rôle et abandonnerais a contrecoeur la série pour tourner d'autres films. Pour chacun le temps d'explorer de nouvelles propositions vient tôt ou tard.

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Teleschau : Combien de temps voulez-vous encore patrouiller sur la nouvelle section d'autoroute construite ?

Erdogan : Aussi longtemps que je serais physiquement en forme et que les spectateurs de la série voudront me voir (rire). En fin de compte, tout dépend.

Teleschau : Vous pouvez quand même être rassuré à cet égard. Alarm Für Cobra 11 a séduit plus de 5 millions de téléspectateurs en 2005.

Erdogan : Cela tient aussi au fait que chaque année les cascades se sont développées, tout comme les personnages et les histoires. Ce que nous produisons aujourd'hui n'a plus rien à voir avec les premiers épisodes. L'action ne couvre depuis longtemps plus la totalité du budget. La plupart des personnes ne savent pas ça car elles persistent sur leurs vues démodées des choses, ce qui est triste et pas juste pour la série. Mais on devient tôt ou tard fatigué d'expliquer toujours et toujours.

Teleschau : Y a-t-il un épisode qui vous a particulièrement marqué ?

Erdogan : Oui, effectivement. Je pense que c'était le 145 ième. Il était simplement parfait. L'action, qui collait parfaitement dans l'histoire, le suspens, l'atmosphère. Tout était simplement exact. Je ne me rappelle juste plus du titre de l'épisode (rire).

Teleschau : Quelle a été la plus belle et la plus mauvaise expérience au cours de ces dix dernières années ?

Erdogan : Il y a eut en général beaucoup de beaux moments malgré quelques petits détails qui n'étaient pas sensationnels, mais il y avait de bons rapports humains. Les relations pendant le tournage étaient vraiment bonnes. Il n'y pas de gros conflits, pas de vanité ici. Tout est harmonieux et chacun se sent probablement bien. Les accidents sont surement les expériences les plus terribles.

Teleschau : Avez-vous déjà été blessé ?

Erdogan : Moi, je me suis cassé une vertèbre de la colonne vertébrale une fois. Autrement, j'ai eu ici et là, quelques bleus, marques, coupures rien qui n'a duré ou eut de l'importance.

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Teleschau : Johannes Brandrup, Mark Keller, René Steinke, Christian Oliver - vous avez eu au cours de ces années beaucoup de collègues. Qui vous a le plus touché ?

Erdogan : Sans vouloir faire un pas de trop, René et moi-même sommes toutefois le duo le plus populaire pour les fans. L'amusement et la facilité sont ressortis lorsque nous tournions ensemble devant la caméra.

Teleschau : Depuis le commencement de la série en 1996, vous avez vu plus de 3000 voitures commettrent des infractions. Quelle moment vous a fait pleurer ou vous a marqué ?

Erdogan : Une fois, nous devions poursuivre un Spitfire dans le ciel. Cela m'a donné mal au coeur. Une autre fois, c'était lorsqu' une Rolls des années 70 partit en fumée.

Teleschau : Vous aviez récemment dans la série, la voiture la plus cher dans le monde, la "Fulda Exelero". Neuf millions d'Euros coûte cette Maybach qui pourrait également être la voitures de fonction de Darth Vader...

Erdogan : Ca paraît fou. Pour moi, elle est trop grosse, trop cher. C'est une fantaisie de quelques millions. Si quelqu'un veut me la payer, s'il vous plait ….

Teleschau : Que conduisez-vous en privé ?

Erdogan : Une Maserati 3200 GT (rire)

Teleschau : Pas mal aussi. Etes-vous un conducteur notoire sur l'autoroute ?

Erdogan : Je suis en réalité un conducteur défensif. J'accélère si les conditions routières le permettent. Mais je déteste quand des personnes me serrent de près.

Teleschau : Combien de points avez-vous encore ?

Erdogan : Quelques uns m'ont été enlevés à cause de mes pêchés de vitesse. Mon permis de conduire a été suspendu pendant un mois. C'était un peu comme une privation de liberté. Mais comprenez moi bien. Je ne roule pas à fond en ville. Je m'enflamme généralement tard ou le soir sur autoroute ou route fédérale vide.

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Teleschau : Dans les prochains épisodes du jubilé, vous vous retrouverez dans un conflit

Erdogan : Ah ouais ? de quoi s'agit il ?

Teleschau : Pardon ?

Erdogan : De quel épisode parlez vous ? Le choix de diffusion des épisodes appartient à RTL

Teleschau : Vous êtes soupçonné d'avoir tué votre collègue …

Erdogan : Ah celui la, je m'en rappelle. Celui là est bien, mais ça fait longtemps déjà

Teleschau : Encore une question sur l'avenir de la série : Les Crashs dans chaque épisodes deviennent de plus en plus énormes, quand est ce que la limite sera atteinte ?

Erdogan : La seule limite est le temps. Enfin, nous n'avons que 45 minutes pour mettre en scène nos histoires. Mais avec la production, le développement continue constamment. Tout devient toujours plus spectaculaire, avec plus d'effets spéciaux et surtout plus professionnel...

Crédits Photos: © RTL

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Fil de news : Alerte Cobra est disponible en Replay sur le site de TMC 05/01/2015 - 20:52:13